Foma, des hangars aux salles de classe modernes

Dans certaines zones rurales de la Guinée, l’accès à l’éducation reste encore un défi majeur pour les jeunes enfants en âge d’aller à l’école. Rio Tinto SimFer a fait de l’éducation un pilier essentiel de son programme d’investissement social dans les communautés autour de sa concession minière. 

En septembre 2024, 7 écoles primaires ont été rénovées ou entièrement construites, permettant ainsi à plus de 2 500 enfants des communautés de Beyla d’accéder à l’éducation. Parmi les villages bénéficiaires, Foma, une localité située à plus de 60 kilomètres du chef-lieu de la préfecture, qui n’avait jamais bénéficié d’infrastructures scolaires adéquates et dont les élèves avaient pour unique salle de classe un hangar décrépie et vétuste. La nouvelle école du village construite par Rio Tinto SimFer est bien plus qu’une simple infrastructure pour les habitants du village. Il représente un tremplin, une opportunité pour les enfants de la communauté de bâtir un avenir meilleur pour eux et leurs familles.

Offrir un environnement éducatif sûr et stimulant pour bâtir un avenir meilleur

Moriba Sakovogui est un ancien élève de l’école primaire de Foma. Pendant des décennies, les enfants de la localité ont étudié sous des hangars de fortune, ouverts au vent et exposés à la poussière. Des conditions d’apprentissage difficile dont il se souvient encore avec émotion.

« Quand je repense à mon parcours scolaire ici à Foma, je me rends compte à quel point nous avons traversé des moments difficiles. À l’époque, nos parents construisaient des hangars en paille ou en terre. On étudiait sur le sol, les cahiers couverts de poussière, mais l’envie d’apprendre nous poussait à continuer. »

Moriba Sakovogui

Aujourd’hui diplômé et ingénieur technologue, Moriba est l’un des rares à avoir poursuivi ses études jusqu’à l’université. Comme lui, une cinquantaine d’enfants du village avaient repris le chemin de l’école après sa réouverture dans les années 90. Moins d’une dizaine, ont pu achever un cursus universitaire.

Une communauté mobilisée à promouvoir l’éducation de ses enfants

Aujourd’hui, l’école primaire de Foma comprend six salles de classe entièrement équipées, un bâtiment servant de logement pour le directeur de l’école, des panneaux solaires pour fournir de l’énergie, et un forage pour offrir de l’eau potable aux élèves et aux enseignants. L’établissement accueille 190 élèves, dont 81 filles, un chiffre révélateur du nouvel espoir et de l’engouement que suscite cette école au sein de la communauté.

« Cette école, c’est un rêve devenu réalité. Quand on compare avec ce que nous avons connu, c’est le jour et la nuit. Les enfants étudient dans des conditions décentes. Ils ont une chance que nous n’avons pas eue, et nous les encourageons à en tirer le meilleur. »

Moriba Sakovogui

L’impact de cette infrastructure dépasse les murs de l’école. Pour Pépé Kolié, directeur de l’établissement, la mobilisation des parents a été immédiate.

« L’affluence a été très forte dès l’ouverture. Les parents ont été séduits par la qualité des bâtiments. Aujourd’hui, nous sommes trois enseignants pour couvrir tous les niveaux, et nous nous organisons avec beaucoup d’engagement et de dévouement pour l’éducation des enfants. »

Pépé Kolié

Directeur de l’établissement

Avec un effectif réparti sur quatre niveaux d’enseignement (CEP 1A, CEP 1B, CEP 2 et CE 2), l’école est devenue un véritable centre d’attraction pour les enfants du village de Foma Centre. Et au-delà de l’instruction qui y est dispensée, c’est un lieu d’avenir, un socle pour la communauté. Pour Lancei Bilivogui, Président du District de Foma, cette école est l’aboutissement d’un long chemin.

« Il y a plus de 50 ans, notre toute première école n’était qu’un hangar. Aucun des premiers élèves n’avait pu aller au bout de ses études. Aujourd’hui, grâce à Rio Tinto SimFer, nous avons une école qui est une immense fierté pour notre village. »

Lancei Bilivogui

Président du District de Foma

Ce sentiment de fierté est partagé par tous les membres de la communauté qui voient désormais l’éducation comme une priorité collective. Et surtout, comme une passerelle vers un avenir meilleur pour les générations futures.