Dans le paysage séculaire et dynamique de la Guinée, le projet Simandou est plus qu’une initiative minière et infrastructurelle de classe mondiale : c’est un témoignage vivant de la coopération internationale, de l’intégration culturelle et du progrès humain partagé.
Des hauts plateaux de Simandou aux régions côtières, la présence de SimFer rassemble des personnes de plus de 40 nationalités, parlant plus de 20 langues et dialectes, dont beaucoup sont ancrés dans les communautés rurales de Guinée. Cette convergence entre expérience internationale et sagesse locale donne naissance à quelque chose d’extraordinaire : un espace où différentes cultures ne se contentent pas de coexister, mais s’enrichissent mutuellement et apprennent les unes des autres.
Plus grand projet intégré Mines – Infrastructures d’Afrique, le projet Simandou est un point de rencontre pour les ingénieurs, techniciens, ouvriers et professionnels du monde entier. Dans cet environnement complexe et multiculturel, les équipes ne se contentent pas de construire des infrastructures, elles favorisent également la compréhension, le respect et les relations durables.
Un effort mondial sur le sol guinéen
La diversité que l’on retrouve sur les sites SimFer n’est pas fortuite, elle est délibérée. Chaque entrepreneur, chaque partenaire et chaque employé contribue à la réussite du projet en apportant un héritage culturel, une perspective et une approche unique en matière de résolution de problèmes.

CR18, le contractant chargé de la construction de l’embranchement ferroviaire du projet SimFer Simandou, en est un exemple. Son expérience sur le terrain démontre comment le développement des infrastructures et l’intégration culturelle vont de pair.
De la diversité à l’harmonie : l’expérience d’intégration culturelle chez CR18
Depuis le début des travaux dans la région de Simandou, CR18 a adopté les traditions locales guinéennes tout en introduisant des éléments qui lui sont propres. Sur leur site, le comptoir de la cafétéria est divisé en sections chinoise, guinéenne et internationale, un geste simple mais fort qui reconnaît et respecte les différentes coutumes alimentaires. « Nous tenons compte des habitudes des personnes issues de différents pays », explique Zhang Longxing, directeur de la construction chez CR18 en Guinée. « Le respect est le fondement même de notre travail. »

Mais l’intégration ne s’arrête pas aux repas. CR18 s’est engagé dans des actions communautaires, utilisant ses propres équipements pour forer des puits dans les villages voisins, entretenir les routes et faire don de denrées alimentaires, de carburant et de matériel lors de fêtes importantes telles que l’Aïd al-Adha. Ces efforts ont transformé l’incertitude initiale en relations significatives. « Au début du projet, certains villageois étaient sceptiques quant à notre impact sur leur vie », se souvient Zhang. « Aujourd’hui, ils prennent part à nos célébrations. »

Ce changement culturel n’est pas passé inaperçu. En juin 2025, CR18 a reçu le prix Wontanara lors de la cérémonie de reconnaissance des fournisseurs organisée par SimFer, en récompense de son excellence en matière de gouvernance d’entreprise, de responsabilité sociale et de développement local. Le mot « Wontanara », qui signifie « nous sommes ensemble » en langue sousou, reflète parfaitement l’esprit que SimFer souhaite promouvoir.
La collaboration interculturelle en action
Le travail d’équipe, composé de personnes de différentes nationalités, est également essentiel à la sécurité des projets et à l’excellence opérationnelle. Muazzam Hanif, ressortissant pakistanais ; occupe le poste de responsable Santé Sécurité et Environnement au niveau de l’embranchement ferroviaire. Il travaille depuis plus de 14 ans avec des entreprises chinoises. « Il ne s’agit pas seulement de respecter les normes, mais aussi d’apprendre à travailler au-delà des différences culturelles », explique-t-il. « CR18 a créé un environnement professionnel et inclusif où sécurité et respect mutuel vont de pair. »

Des mots qui unissent : des voix locales au sein d’un projet international
Pierre Mato Pe Delamou, un assistant RH guinéen travaillant pour CR18, estime que le projet lui a ouvert de nouveaux horizons culturels. Au sein de la base-vie multiculturelle, il a découvert des valeurs communes exprimées aussi bien dans les langues locales qu’étrangères. « Nous utilisons des mots comme Amafènè et Wontanara, qui signifient solidarité et unité, explique-t-il. Ils donnent à chacun le sentiment d’appartenir à une communauté. »

Pierre étudie désormais le mandarin et participe activement à des événements culturels guinéens et chinois. Il est particulièrement inspiré par l’initiative de CR18 qui envoie des employés guinéens en Chine pour suivre une formation technique, qu’il décrit comme « le meilleur exemple de coopération internationale ».
Un projet, plusieurs voix
L’histoire de CR18 n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Tout le long du corridor de Simandou, chaque sous-traitant et chaque équipe vit cette fusion culturelle à sa manière. Que ce soit à travers des repas partagés, des échanges linguistiques ou une intervention communautaire, une nouvelle culture est en train de se forger, une culture qui n’est pas liée à un seul pays, mais façonnée par tous ceux qui contribuent au projet.

Chez SimFer, nous pensons que le projet Simandou ne consiste pas seulement à développer une mine et un chemin de fer de classe mondiale, mais aussi à instaurer la confiance, à créer des opportunités et à susciter le respect. Chaque rail posé et chaque étape franchie constituent également un pas vers une compréhension mutuelle plus profonde.
Comme l’a dit l’un des membres de l’équipe : « Tout en nous développant en Guinée, nous contribuons également à construire la Guinée. »
Et à mesure que les voies ferrées s’étendent à travers le paysage, un véritable réseau de relations humaines se tisse, reliant les cultures, les communautés et les pays dans un voyage vers un progrès commun.